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Appel à candidature – Résidence de recherche / création Locus Sonus Locus Vitae

Cet appel à projets s’adresse aux artistes, chercheurs et futurs chercheurs dont le travail est en rapport avec les problématiques des nouveaux auditoriums (arts sonores et pratiques d’écoute), des pratiques de l’espace ( co-création et formes participatives) et des poétiques de l’attention (écologie de la perception).

Locus Sonus Locus Vitae relève d’un partenariat avec des chercheurs en sciences humaines et sociales de l’IREMAM l’Institut d’Études sur les Mondes Arabes et Musulmans (Aix Marseille Université/CNRS). Cette collaboration s’organise autour de l’intitulé «Espace et limites : La recherche par l’écoute». Son objectif est d’explorer et penser des formats et des dispositifs collaboratifs d’écoute à distance et de retransmission publique. Le laboratoire organise aussi des journées d’étude (en mars et en décembre 2022) dont les thématiques peuvent venir dialoguer avec les projets de résidence : contaminations. “aids crisis is still beginning” ; lectures artistes. La recherche menée dans le cadre de cette résidence sera présentée durant la deuxième période de séjour

Dates de résidence 07 mars au 08 avril et 19 sept au 09 oct. 2022

Date limite de dépôt de dossier 31/01/2022 

Pour en savoir plus et accéder aux modalités de candidature

https://locusonus.org/wiki/index.php?page=APPEL+À+CANDIDATURE+Residents+2022.fr

Appel à contribution – “antiAtlas des épistémicides”

Anna Guilló, Vers un antiAtlas des épistémicides, 2021. Photographie, dimensions variables

Sur une initiative d’Anna Guilló l’antiAtlas des épistémicides est un projet artistique et scientifique collaboratif dont l’objectif est de réunir dans un ouvrage des notices et des articles synthétiques portant sur des épistémicides du passé ou du présent, quel que soit l’endroit de la planète concerné. Les articles seront accompagnés de la reproduction d’une œuvre sous forme de carte pensée expressément pour chaque exemple d’épistémicide donné.

La question étant aussi singulière qu’insondable, ce projet n’a pas de vocation encyclopédique et vise, au contraire, par les choix opérés, à établir un atlas non exhaustif et subjectif, assumé à la fois comme ouvrage scientifique et catalogue artistique.

La totalité des champs disciplinaires étant touchée par cette question, c’est à ce titre qu’antiAtlas des épistémicides ouvre son appel à contributions à une communauté d’auteurs sans distinction d’appartenance.

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Article – Beatrice Bottomley, On Countries and Hotels, Déconstruire les récits du temps et de l’espace, antiAtlas #2

Beatrice Bottomley, “Mariam raconte, un après-midi à Ramallah”, Ramallah, 2017

Écrit par Beatrice Bottomley et publié dans l’antiAtlas Journal #2,  cet article se concentre sur un recueil de nouvelles de l’écrivain palestinien Raji Bathish: On Countries and Hotels  (2007). Les récits se déroulent dans des chambres d’hôtel marquées par la forte présence de médias, ou moyens de communication, qui déconstruisent la linéarité du temps et de l’espace . L’auteur s’interroge ainsi la capacité du texte à produire un espace de mouvement et son potentiel.

Beatrice Bottomley est doctorante au Warburg Institute de l’Université de Londres, soutenue par une bourse d’études du London Arts & Humanities Partnership. Ses recherches interrogent la relation entre le langage et la philosophie.

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Article – Marco Mogiani, Borderless Imaginaries, Divergent Mobilities, antiAtlas #4

Dans cet article publié dans antiAtlas-Journal #4 Marco Mogiani explore les multiples façons dont les mobilités migrants et de fret et se sont ré-articulées l’une à l’autre dans le port de Patras. Il soutient que, grâce à la réappropriation des espaces vides urbains et logistiques, les migrants ont élaboré des stratégies alternatives d’installation et d’évasion qui leur ont permis de naviguer à la frontière et de créer des modèles de mobilité indépendants.

Actuellement assistant universitaire à l’Université de Vienne, Marco Mogiani a obtenu son doctorat en études du développement à la School of Oriental and African Studies (SOAS). Ses recherches portent sur la gestion des frontières au sein du capitalisme ; les mobilités des migrants dans l’ensemble de l’UE et les actes et pratiques de citoyenneté.

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Mémoire de recherche – Andrea Gallinal, le borderscape européen à l’épreuve du Covid-19

Photographie Andrea Gallinal, 2021

Soutenu en 2021, ce mémoire de recherche réalisé par Andréa Gallinal propose d’explorer la convergence entre la pandémie de Covid-19 et le phénomène migratoire que connait l’archipel des Canaries, en Espagne depuis 2020. Ce travail de master propose de questionner la gestion d’urgence de ce phénomène migratoire dans le contexte de la pandémie de Coronavirus et d’envisager les configurations nouvelles de la matérialité et des acteurs de cette frontière européenne.

Diplômé de l’IEP d’Aix en Provence, André Gallinal est doctorante en science politique au sein du laboratoire MESOPOLHIS. Ses recherches doctorales s’inscrivent dans le prolongement de son travail de master et portent sur les effets des crises migratoires dans les sociétés d’accueil dans le cas de l’archipel espagnol des Canaries.

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Colloque – No(s)Limites : Capter, penser, (re)transmettre les espaces et leurs frontières, 13-14-15 décembre 2021

Organisées par Anna Guilló, Cédric Parizot et Peter Sinclair, trois journées thématiques se sont tenues à l’Ecole Supérieure d’Art Félix Ciccolini d’Aix-en-Provence. Au cours de ces trois jours, les participants ont évoqué les collaborations qui se sont établies entre l’ESAAix et les laboratoires de la Maison méditerranéenne des sciences, ainsi que la convergence récente entre Locus Sonus et l’antiAtlas des frontières. De même, elles ont permis l’intervention d’autres artistes et d’autres chercheurs dont les pratiques expérimentales visent à prendre connaissance du monde à travers des démarches qui se démarquent également des pratiques académiques conventionnelles.

Inscrites dans le cadre du programme “La recherche par l’écoute: expérimentations artistiques et dispositifs critiques”, ces journées ont réuni des chercheurs, des enseignants et des artistes pour interroger la manière dont les différents dispositifs de perception et de captation (médias) organisent notre manière d’être au monde. L’accent a été porté sur la question des limites et des espaces de nos sociétés contemporaines. Ces échanges ont permis d’aborder les articulations étroites entre les processus de perception, de production, les technologies et les dynamiques politiques, économiques et culturelles qui traversent nos sociétés.

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Colloque – No(s)Limites : Capter, penser, (re)transmettre les espaces et leurs frontières

Soutenance d’Habilitation à Diriger des Recherches “Israël Palestine, un antiAtlas” 27-09-2021

Cédric Parizot, “Israel Palestine, un antiAtlas”, 2021

Le 27 septembre dernier, Cédric Parizot (anthropologue, CR CNRS) a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches au sein de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne européenne et comparative de l’Université d’Aix Marseille.

Cette soutenance a porté sur un dossier composé d’une sélection de ses travaux et de son mémoire de synthèse intitulé “Israël Palestine, un antiAtlas” réalisé sous le parrainage scientifique de Dionigi Albera (directeur de recherche au CNRS, IDEMEC).

Le jury était composé de :

M. Dionigi Albera, Directeur de recherche au CNRS, IDEMEC 

M. William Berthomière, Directeur de recherche au CNRS, PASSAGES

M. Riccardo Bocco, Professeur, IHEID, Genève 

Mme. Lætitia Bucaille, Professeure des universités à l’INALCO, CESSMA

Mme. Aline Caillet, Maîtresse de conférences (HDR), ACTE

Mme. Frédérique Fogel, Directrice de recherche au CNRS, LESC

M. Nicolas Puig, Directeur de recherche à l’IRD, URMIS

Pour en savoir plus:

« Les carnets de l’antiAtlas des frontières »

Stéphane Rosière, borne à la frontière Hongrie-Slovaquie, 2017

Les « Carnets de l’antiAtlas des frontières » diffusent plus largement les activités du collectif antiAtlas des frontières auprès du monde académique, des artistes et du grand public. Créé en 2011, notre collectif réunit des chercheurs, des artistes et des experts pour explorer de manière inédite les mutations des frontières et des espaces de nos sociétés contemporaines.

Fonctionnant comme un blog, ces carnets informent d’abord sur nos différentes activités (expérimentations, manifestations, séminaires, etc.), mais aussi sur des documents et travaux que nous publions (articles, mémoires, ouvrages, vidéos et œuvres) sur notre site internet (www.antiatlas.net).

Par ailleurs, ces carnets valorisent également le travail éditorial exploratoire que nous menons depuis 2016 à travers la revue en ligne antiAtlas Journal (www.antiatlas-journal.net). La conception éditoriale et graphique de cette revue bilingue en libre accès s’empare effectivement des potentialités d’une publication numérique pour étendre l’expérience de lecture de textes de recherche. Son design en « articles-paysages » renouvelle radicalement l’approche des textes de recherche.

Enfin, ce blog ouvre un espace de publication d’articles et de billets sur l’actualité de la recherche et de la production artistique autour des frontières.

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Workshop – Aires de jeux : workshop de création de jeux 18-22 septembre 2019

Photographie: Leslie Astier/Théo Godert

Organisé sur cinq jours (18 au 22 septembre septembre 2019), le workshop Aires de jeux a donné lieu à la création d’un atelier d’expérimentation pratique au croisement de la recherche et de la production artistique centré autour du thème des frontières et de la production de l’espace. Il a été conçu à destination de chercheurs et de jeunes artistes désirant explorer de nouvelles formes d’écritures. L’atelier a été envisagé comme un espace de collaboration entre des participantes d’horizons divers cherchant à construire des espaces à mettre en jeu, des lieux de dialogue partageables.

Encadré par deux artistes, Leslie Astier et Théo Godert,Leslie Astier et Théo Godert et un chercheur, Cédric Parizot, les participantes se sont confrontées en binômes à d’autres modes narratifs ainsi qu’à d’autres conditions de production dans le but de matérialiser leurs savoirs respectifs. En se basant sur les matériaux et recherches apportés par le chercheur et l’artiste, l’enjeu pour chaque binôme était de trouver leur propre mode de construire et rendre jouable leurs propositions respectives.

Pour en savoir plus:

Colloque – (D’)Ecrire les mondes arabes et musulmans au 21ème siècle, 28/09-04/10 2018

 

Tous les deux ans, le Groupement d’intérêt scientifique Moyen Orient et mondes musulmans (GIS MOMM) organise un forum destiné à engager un dialogue entre les chercheurs travaillant sur cette aire culturelle et les acteurs de la société civile (enseignants du secondaire, journalistes, associations, grand public, etc.).

Organisé dans un format inédit, associant ateliers de recherche-création, restitution d’expérimentations, colloque international, ateliers de formation, projections de films et une table ronde autour du théâtre documentaire, cet évènement a permis de me mettre en tension, à Aix-en-Provence, les différentes manières d’écrire et de parler de ces mondes arabes et musulmans au 21ème siècle.

Rassemblant à la fois chercheurs, enseignants, blogueurs, journalistes, artistes, ce forum proposait d’établir un état des lieux des manières à travers lesquelles ces différents acteurs de la société écrivent, pensent et communiquent autour des mondes arabes et musulmans. Ainsi, ce forum visait à engager un véritable dialogue entre chercheurs et enseignants et les autres acteurs de la société, ouvert au grand public.

Pour accéder au programme et en savoir plus