Anna Guilló, Vers un antiAtlas des épistémicides, 2021. Photographie, dimensions variables.
Organisé par Anna Guillo (PR Arts plastiques, AMU, LESA) et Delphine Merotto (étudiante stagiaire M2 Arts plastiques, AMU, ALLSH, LESA) le worskshop de recherche antiatlas des épistémicide se déroulera au Mucem fort Saint Jean – Mucem Lab le 22 et 23 juin 2023.
antiAtlas des épistémicides est un projet artistique et scientifique collaboratif dont l’objectif est de réunir, dans un ouvrage, des notices et des articles synthétiques portant sur des épistémicides du passé ou du présent, quel que soit l’endroit de la planète concerné. Les articles seront accompagnés de la reproduction d’une œuvre sous forme de carte pensée pour chaque exemple d’épistémicide donné. Auteurs et artistes travailleront donc de concert à la construction de cet objet-livre.
Ce workshop de recherche réunira les membres du comité scientifique et certains participants afin de constituer un pré-sommaire de l’ouvrage en préparation et de lancer un second appel en direction d’artistes cartographes concernant, cette fois-ci, le volant artistique de l’atlas. Ce livre est pensé non pas comme la seule restitution d’un travail effectué mais comme l’amorce d’une initiative de plus grande envergure associant projet de recherche international et programme d’expositions.
Pour accéder à la programmation et obtenir davantage d’informations:
Lors de la prochaine séance, Hugo Darroman, doctorant à l’Institut de Recherche et d’Etudes sur les Mondes Arabes et Musulmans (IREMAM) sous la direction de Fabienne Lehouerou, interviendra pour présenter l’avancée de ses travaux. A partir d’une intervention intitulée “Comment faire l’histoire d’un cinéma palestinien “en mal d’archives” ? Éléments de méthodologie pour une histoire des circulations culturelles”, il reviendra notamment sur les ajustements déployés pour contourner les difficultés d’accès à un terrain complexe . Pour discuter cette communication, Iris Seri-Hersch, maîtresse de conférence en Histoire contemporaine (IREMAM) apportera un éclairage disciplinaire à cette recherche en cours.
Organisé par Théo Borel et Gabriel Terrasson, doctorants de l’IREMAM (UMR 7310) et de MESOPOLHIS (UMR 7064), ce séminaire public a pour ambition de programmer un rendez-vous mensuel pour les chercheur.e.s, post-doctorant.e.s, doctorant.e.s et étudiant.e.s de master en sciences humaines et sociales dont les recherches portent sur les espaces israélo-palestiniens.
Le jeudi 4 mai 2023 de 14h à 16h se déroulera la quatrième séance du séminaire Israël – Palestine Iremam / Mesopolhis.
Alicia Magnolfi, doctorante du Centre Max Weber, interviendra pour présenter l’avancée de ses travaux lors d’une intervention intitulée “Vers une Terre promise ? Parcours d’émigration et d’engagements en Israël de jeunes français juifs, originaires d’Afrique du Nord”. A partir de l’observation des trajectoires de jeunes français juifs d’origine nord-africaine installés en Israël, ses recherches proposent une analyse sociologique de ces migrants singuliers. Pour discuter cette communication, la sociologue Sylvaine Bulle spécialiste des questions d’engagement (Professeur de sociologie, ENSA) et Yann Scioldo-Zurcher historien des migrations contemporaines (CR CNRS, EHESS) apporterons un éclairage pluridisciplinaire à cette recherche en cours.
Organisé par Théo Borel et Gabriel Terrasson, doctorants de l’IREMAM (UMR 7310) et de MESOPOLHIS (UMR 7064), ce séminaire public a pour ambition de programmer un rendez-vous mensuel pour les chercheur.e.s, post-doctorant.e.s, doctorant.e.s et étudiant.e.s de master en sciences humaines et sociales dont les recherches portent sur les espaces israélo-palestiniens.
Charlotte Gasc, Tombeau des Patriarches, Hébron, 23 Novembre 2022
Le mercredi 5 avril 2023 de 14h à 16h se déroulera la troisième séance du séminaire Israël – Palestine Iremam / Mesopolhis.
Charlotte Gasc doctorante AMU – IDEMEC, interviendra pour présenter ses travaux de recherche à partir d’une communication intitulée «L’inscription d’Hébron à l’UNESCO : Enjeux de préservation du patrimoine palestinien en contexte de contestation et domination territoriale». Elle sera discutée par Najla Nakhle Cerruti – Chargé de recherche (CNRS) membre du laboratoire IREMAM.
Organisé par Théo Borel et Gabriel Terrasson, doctorants de l’IREMAM (UMR 7310) et de MESOPOLHIS (UMR 7064), ce séminaire public a pour ambition de programmer un rendez-vous mensuel pour les chercheur.e.s, post-doctorant.e.s, doctorant.e.s et étudiant.e.s de master en sciences humaines et sociales dont les recherches portent sur les espaces israélo-palestiniens.
Organisée au Centre de Recherche Internationales (CERI), la Journée d’étude Les terrains israélo-palestiniens: enjeux méthodologiques, épistémologiques et politiques se tiendra le mercredi 28 juin 2023 à Sciences Po (28, rue des Saints-Pères, 75007 Paris).
Cette journée d’étude s’inscrit dans la continuité d’un courant de réflexion s’intéressant aux défis du terrain au Proche et au Moyen-Orient, et a pour objectif de se consacrer particulièrement aux espaces israélo-palestiniens comme terrains de recherche. Soumis à des dominations impériales, mandataires et coloniales et traversé par de concurrentes revendications nationalistes, ce territoire est, depuis la fin du XIXe siècle, le théâtre d’une colonisation qui modifie régulièrement l’espace et l’organisation sociale. Quelles sont les problématiques auxquelles doivent faire face les chercheur·es travaillant sur les terrains israélo-palestiniens ? Quels sont les effets et les apports de ces difficultés sur le façonnement de l’objet d’étude, mais aussi sur le positionnement et la représentation du ou de la chercheur·e ?
Les propositions de communication, comportant un résumé du propos et une description des méthodes et des matériaux empiriques mobilisés (2500 signes) ainsi qu’une courte notice biographique devront être envoyées à l’adresse suivante (jeisraelpalestine@gmail.com) au plus tard le 9 avril 2023.
Pour plus d’information https://calenda.org/1050859
Théo Borel, Atelier de cartographie, Aix-en-Provence 2021
Cette exposition inédite est présentée à l’occasion de la publication en février 2023 de l’ouvrage CECI N’EST PAS UN ATLAS – La cartographie comme outil de luttes, 21 exemples à travers le monde par les Éditions du commun. Il s’agit du pendant du livre Cartographie radicale. Explorations de Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz paru fin 2021 chez Dominique Carré – La Découverte
Le vernissage de l’exposition “Ceci n’est pas un Atlas” aura lieu le 30 mars prochain à partir de 18h dans la salle “Chambre claire” au sein de l’Université Rennes 2.
Couverture de l’ouvrage Ceci n’est pas Atlas, édition du commun, 2023
Sous la direction éditoriale et traduction de Nepthys Zwer Ceci n’est pas un Atlas. 21 exemples à travers le mondes est un ouvrage tiré des expérimentations du collectif ORANGOTANGO+. Il s’inscrit dans le prolongement de l’ouvrage Cartographie radicale. Explorations de Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz paru en 2021 aux éditions la Découverte
Ceci n’est pas un atlas est la traduction d’un livre paru chez l’éditeur allemand Transcript en 2018, écoulé à 5 000 exemplaires. Cette première version en langue anglaise recense une quarantaine d’exemples à travers le monde de cartographies alternatives mises au service de luttes sociales (environnementales, autochtones, féministes, etc.). Dans une approche critique de ses propres pratiques, chaque collectif présente une analyse contextuelle de son projet. Coordonnée et traduite par la spécialiste de la cartographie radicale Nepthys Zwer, la version française de l’ouvrage a bénéficié d’un travail éditorial particulier afin d’obtenir un livre au format plus accessible, actualisé au regard du contexte français.
Résumé de l’auteur
La carte spatialise des données économiques et sociales. Alors que la cartographie traditionnelle reflète et conforte les pouvoirs en place, la contre-cartographie montre une autre réalité de nos pratiques de l’espace : inégalités de conditions de vie et de droits, compromis politico-économiques, accaparement des terres, destruction des habitats par l’agro-industrie et l’industrie extractive… Ceci n’est pas un Atlas, à travers 21 exemples internationaux, montre comment la cartographie critique se fait outil de terrain au service des luttes et des mobilisations.
Ne manquez pas le vernissage de l’exposition tiré de la publication de l’ouvrage
Le vendredi 3 mars 2023 de 14h à 16h se déroulera la seconde séance du séminaire Israël – Palestine Iremam / Mesopolhis.
Clara Quintilla-Piñol, doctorante à l’EHESS Paris, interviendra pour présenter ses travaux de recherche à partir d’une communication intitulée «Les kibboutzim urbains à l’école primaire: artisans d’un récit national alternatif ?». Elle sera discutée par Cesare Mattina – Maitre de conférence (AMU) et Yoann Morvan – Chargé de recherche (CNRS) membres du laboratoire Mesopolhis (UMR 7064).
Organisé par Théo Borel et Gabriel Terrasson, doctorants de l’IREMAM (UMR 7310) et de MESOPOLHIS (UMR 7064), ce séminaire public a pour ambition de programmer un rendez-vous mensuel pour les chercheur.e.s, post-doctorant.e.s, doctorant.e.s et étudiant.e.s de master en sciences humaines et sociales dont les recherches portent sur les espaces israélo-palestiniens.
Jean Rouch et Edgar Morin au Musée de l’Homme, Chronique d’un été, 1961
Cet appel à candidatures s’adresse aux détenteurs d’une thèse en sciences humaines et sociales, anthropologie et sociologie visuelle, études cinématographiques, science de l’information et de la communication, avec un accent sur la recherche-création audiovisuelle.
Le chercheur ou la chercheuse participera à un programme de recherche collectif qui mettra en place une série d’expériences à la croisée des SHS, de l’art et de la science participative pour tester différents modes d’enquête et de diffusion des résultats de la recherche. Ce programme transdisciplinaire (anthropologie, cinéma, géographie, histoire, sociologie), et transsectoriel ( artistes et citoyens) contribuera à développer les réflexions sur la manière de faire des sciences sociales dans ce début de XXIe siècle, en étudiant les modes de circulation et de réappropriation des images, dans le cadre de l’investigation ou de la communication des résultats de la recherche. Nous explorerons d’autres moyens par lesquels les chercheurs peuvent se positionner dans nos univers post-médiatiques et post-numériques. Il s’agira de comprendre comment les dispositifs sensoriels et cognitifs que nous déployons dans nos enquêtes affectent notre capacité à appréhender les bouleversements du monde contemporain et notre rapport au reste de la société. En investiguant les différents formats d’écriture, ainsi que les différentes relations que les chercheurs et leurs publics peuvent développer, il s’agira aussi d’interroger différemment les modes d’intervention du chercheur dans la société afin de dépasser la seule logique d’information et les modes habituels de transmission des connaissances.
Date limite de dépôt de dossier : 1 er avril 2023
Pour accéder aux détails de l’offre et aux modalités de candidature:
« Postdoctorat « Recherche, art et sciences participatives : expérimenter et réévaluer nos dispositifs sensoriels et cognitifs au XXIe siècle » », Bourse, prix et emploi, Calenda, Publié le jeudi 26 janvier 2023, https://calenda.org/1044467
BEYOND BORDERS supports research about borders and boundaries in past and present times. It promotes interdisciplinary exchange in the social sciences and humanities. The Call for Applications 2023 is open until 1 March 2023 and focuses on “Borders, Contestation and Conflict”.
Borders are an integral part of our everyday life. Political, social, virtual, intellectual, and cultural borders are hotly contested, both in international contexts around issues of migration, security, trade, or global education and within nations trying to deal with increased diversity and changing notions of national identity and culture. Geographical borders separate states, regions, and cities. They mark the breadth and depth of territorial organization while informal symbolic and social boundaries define values and norms for social, cultural, and religious life. All types of borders can be conceived as social constructs: they may refer to cultural and historical contexts, result from international treaties or political negotiations or reflect public debates on controversial topics. In our increasingly globalized world in which human mobility and the constant circulation of goods, objects, ideas, and practices are also an integral part of everyday life, the importance of border making and crossing is growing. Borders and cross-border regions function therefore as manifestations of social, political, economic, and cultural change.
Focus 2023 – Borders, Contestation and Conflict
Borders’ violations have been back in the breaking news since Russia invaded Ukraine in February 2022. The war expanded the armed conflict from the Donbas region to a large part of Ukrainian territory. Following the annexation of Crimean Peninsula in 2014, the Russian Federation has attempted to incorporate further occupied areas to its state territory. The leadership in Moscow has been openly questioning the integrity and sovereignty of the Ukrainian state.
The war in Ukraine together with further ongoing border disputes and clashes, i.e. between China and India, Ethiopia and Sudan or Armenia and Azerbaijan show that multilateralism is currently at stake. As the Permanent Representative of Kenya to the United Nations, Martin Kimani, underlined in his speech given on the 21st of February 2022 at the emergency session of the UN Security Council on the situation in Ukraine, a renewed commitment to international cooperation is needed for worldwide peace and security. He invoked his nation’s struggle for independence from the British Empire and the necessity to consent to existing borders despite their colonial heritage. Can defining the limits of jurisdiction and governance ensure peace and the international order? And what would or could this ‘international order’ look like? How did state borders develop historically in different parts of the world? How do they relate to cultural and social boundaries and depend on historical – national, imperial, colonial etc. – heritage? And what does territoriality mean today in times of geopolitical competition and changing domestic environments? How do borders contribute to the definition of sovereignty and belonging? What are their origins and how have they been transformed in the past and present times? What are the prospects of cross-border cooperation and integration?
We invite applications from Ph.D. students worldwide studying borders and bordering phenomena in different regions of the world. Both empirical research based on extensive fieldwork and projects centered on theoretical reflection are eligible for support. Innovative and challenging research questions as well as comparative approaches are highly welcome.